- Décision finale et
achat des billets vendredi après-midi. Nous
partirons demain et reviendrons lundi.
- Décollage samedi peu
après midi avec 20 min de retard, arrivée à
Catane peu après 15h00 avec 10 min d'avance.
- Location d'une petite
voiture pour les deux jours (pas de temps à
perdre dans les transports en commun).
- Direction l'Etna avec
arrêt à Nicolosi pour acheter l'eau et la
nourriture, de quoi tenir jusque lundi.
- Arrivée à Sapienza,
dernier point accessible en voiture et départ du
téléphérique, vers 17h30.
Le ciel commence à
s'assombrir. Nous apprenons que le téléphérique
fonctionne (la station de ski est ouverte), et qu'il est
ouvert de 9 à 16h00. Concertation rapide et
vérification du prix d'une nuitée au CAI (clubo alpino
italiano). Pour 80000 lires pour deux + pdj, c'est plus
cher que l'AJ de Nicolosi, mais cela nous permet
d'envisager une promenade vers la Valle del Bove, d'où
nous devrions voir la coulée.
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L'Etna sous la neige, en approche sur
Catane
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Vers 18h15, il fait très
sombre et nous partons munis d'un petit pique-nique en
direction du chemin que l'on nous a indiqué. Le trajet
jusqu'au bord de la vallée est plus long que prévu,
mais la nuit est claire et le chemin bien marqué. Vers
19h30, nous arrivons à la cassure du relief et pouvons
voir, à quelque 4 km vers le haut de la vallée, les
langues rouges dont nous pouvions voir les lueurs dans le
ciel depuis une heure. Deux ou trois trainées
s'entrecroisent sur une distance d'environ un km, le bas
de certaines coulées devenant très sombres jusqu'à
invisible. |
Vue sur les coulées de la Valle del Bove
à 4 km
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Retour au CAI vers 21h00.
Je téléphone à Boris et lui explique notre planning:
nous devons être de retour à Sapienza lundi midi au
plus tard, because avion. Il explique qu'il n'a
l'intention de monter qu'en début d'après-midi. Tant
pis! |
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Après une nuit assez
bonne, nous voila prêts à 9h00 devant les caisses du
télécabine. Troppo vento! Il faut attendre... Après
plusieurs faux départ, et un début de montée à pieds
vite arrêté au vu des cabines qui montent avec des
gens, nous arrivons au terminus de la montagnola vers
10h30. Nous voici avec nos sacs pour la montée terminale
dans la neige. On arrive crevés au Torre del Filisofo,
après 1h30 à 2h00 de marche pénible dans le vent
glacé, et après s'être fait dépasser par d'autres
touristes en ski-doo. |
Repos dans la montée pendant qu'un
ski-doo nous dépasse
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On se mange un repas et
une soupe chaude bien mérités, puis on réfléchi où
planter notre tente. Peu d'endroits abrités se
présentent à nous, alors nous allons visiter la
"cave" , seule ouverture du bâtiment en pierre
condamné. Le tuyau était bon (merci Thierry) et la
température étonnamment douce, de 5 à 10°C, sans
doute. Nous y installons nos sacs et nous dirigeons enfin
vers la lave que nous savons à 200m de là. |
A la base du cône Sud-Est: le début des
coulées
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La fissure du cône SE est
très visible, et à la base du cône une grosse masse
noirâtre teintée de souffre nous attend. Une vingtaine
de touristes volcanophiles tournent autours des évents,
bouches rouges et autres débuts de coulées. Des bouches
au souffle puissant et régulier, nous passons aux trous
au fond desquels on voit la lave bouillonner, puis , un
peu plus bas, la lave sortant des tunnels canalisée dans
des petits chenaux de 30 cm à 2 m de large. La barrière
de chaleur ne nous empêchera pas d'essayer de piocher un
morceau de lave fraîche avec mon piolet. Les photos,
quoique de qualité médiocre à cause de la fumée de
souffre et de vapeur d'eau très présente décriront
mieux ce qu'on a vu. |
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Nous sommes rentrés à la
base manger un bout et rajouter des couches contre le
froid accentué par le vent, avons regardé le soleil se
coucher sur la mer de nuages, puis somme retournés pour
l'observation nocturne. Très jolies dans la nuit, ces
rivières rouges ont l'air plus nombreuses et plus
accessibles. Elles le sont en fait moins, et nous sommes
très affecté par les vapeurs de souffre. Après 30-40
min d'observation, nous rentrons dormir (enfin, essayer).
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Après s'être retournés
168 fois sur la nuit, en sueurs, nous sortons de notre
sac vers 7h30.
Le cône est plus dégagé qu'hier, on voit très bien la
fissure, et il n'y a plus de nuages sur la Sicile en
contrebas. Un bon pt'it déj après avoir fait nos sacs,
puis nous redescendons accompagnés par un vent très
fort. Pas de télécabines pour redescendre. Nous
arrivons vers 11h00 à Sapienza, puis reprenons notre
titine direction Nicolosi pour faire quelque courses,
manger un bout, une bonne gelato, puis continuons vers
l'aéroport où nous arrivons vers 14h00, l'avion partant
vers 15h00.
Départ de l'avion avec 5 min de retard, arrivée à Bxl
avec 25 min de retard... |
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